Adopté en 2008, le paquet énergie-climat vise à réduire de 20 % les émissions européennes de gaz à effet de serre par rapport à leur niveau de 1990, à porter à 20 % la consommation d’énergies renouvelables et à abaisser de 20 % l’intensité énergétique du PIB à l’horizon 2020. Ces trois « 20 » résument la stratégie de l’Union européenne pour 2020 en matière de climat et d’énergie, et par la même occasion l’échec de celle de la France.
Le Conseil européen a arrêté en octobre 2014 des objectifs à l’horizon 2030 : il s’agit de réduire les émissions de gaz à effet de serre domestiques de l’Union européenne (UE) d’au moins 40 % par rapport au niveau de 1990, et de porter à au moins 27 % la consommation d’énergies renouvelables dans la consommation d’énergie de l’UE et d’atteindre un objectif d’efficacité énergétique s’élevant à 27 % (Voir l'article « Cadre européen énergie-climat »).
En France, on sait que les émissions ont connu une hausse entre 2014 et 2018 et que les énergies dites « renouvelables » ne sont pas assez mises en avant. Pourtant, on sait que les progrès actuels de la technologie et de l’innovation permettent un plus grand recours à l’énergie éolienne, solaire et à d’autres sources d’énergies renouvelables. Examinons quelques exemples d’innovations qui peuvent jouer un rôle positif dans cette volonté de contrer les limites écologiques liées à la croissance.
Les Graphiques 1.17a et b montrent notamment cette amélioration impressionnante de l’efficacité des cellules photovoltaïques au cours des dernières décennies, qui a entraîné une baisse du coût de la production d’électricité solaire.
Aux États-Unis, de nombreuses technologies reposant sur les énergies renouvelables peuvent dorénavant concurrencer, en termes de coût total par unité d’électricité produite, la production d’énergie reposant sur les combustibles fossiles, sans recours aux subventions (Graphique 1.17b).
Cependant, comme la production d’énergie éolienne n’est possible que lorsque le vent souffle et que l’énergie solaire dépend du soleil, la production d’énergie renouvelable est moins fiable que celle réalisée à partir de combustibles fossiles. Cette dernière peut ainsi être préférée, bien que les coûts unitaires de l’énergie solaire soient plus faibles.
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